Magnifique vidéo sur le travail de la myrtille dans nos hauteurs

       Comme pour toutes nos autres activités, lorsque vient la saison des myrtilles, tout notre temps et notre énergie sont mobilisés afin d'offrir le meilleur du terroir ardéchois.

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       Entre la cueillette du matin et la ventilation l'après-midi, la myrtille est un fruit exigeant mais très généreux. Son parfum fait parti des plus complexe avec celui de la mure sauvage.

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        Excellent pour la santé des yeux et  très gouteux, même ses feuilles sont utilisées dans les pharmacopées traditionnelles. Tanin, proanthocyanidol, glucoses phénomiques ou encore flavonoîdes et acide quinique ont depuis été mis en évidence par les analyses de laboratoire. Ces différents composants expliquent l'efficacité reconnue en diurétique ou encore sur l'acuité visuelle et son astringence.

 

        Nos landes à myrtilles sont encore en réhabilitation. C'est à dire que nous allons arracher à la mains genets, menthes sauvages, framboisiers sauvages, ronces, bruyères et gentianes qui envahissent les espaces. Certains arbres notamment les sorbiers sont élagués en partie basse. 

Nous tentons de garder des végétaux haut afin de protéger nos fruits des gels destructeurs.

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         Notre principale intervention consiste à rabattre les plantes en vielle lune d'aout, afin de garder des végétaux assez bas pour que le passage du peigne soit efficace mais pas destructeur.

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         La récolte de la myrtille sauvage est très variable d'une année à l'autre. Entre gels tardifs, grêle, sécheresse ou mouche suzuki, la production de myrtille sauvage d'Ardèche semble vouée à disparaitre. Dans tous les cas, les producteurs se font de plus en plus rares et les landes à myrtilles reviennent petit à petit à l'état sauvage.

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       En barquettes sur les marchés ou conditionnée en 3 ou 5 kg.